Préambule :
En préalable, je signalerai que le titre de cette communication n’a pas été proposé par moi-même, mais par les organisateurs de notre présente rencontre. Ce n’est probablement pas celui que j’aurais suggéré, mais comme je suis assuré qu’il y avait d’excellentes raisons de traiter de cette problématique, je m’en suis emparé sans discussion ni mise au point préalables. J’estime d’ailleurs que c’est en général une règle du jeu très profitable que de s’obliger à travailler sur des problématiques que l’on n’a pas préformées (par habitude ou expédient), et je suggère que l’on étende cette règle dans le cadre du développement du réseau de dialogue interculturel que nous sommes invités à promouvoir ensemble.
Je fais cette remarque, car l’on serait fondé à considérer comme déraisonnable le personnage qui surgirait sur quelque scène que ce soit en prétendant embrasser par son discours une problématique aussi redoutable — « Pauvreté et violence » —, qui paraît à elle seule rassembler l’essentiel des maux de l’humanité contemporaine et défunte…