Hypérion
Le monde est plein de fous, et qui n'en veut point voir doit s'enfermer tout seul et casser son miroir
Sottises de la semaine, Séguier Frères, 1790
Textes / Articles
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Mondialisation : la loi du plus fort ?


Voici un " programme " en dix points qui paraîtra sans doute " politique ", et qui l’est effectivement, non pas au sens d’une nouvelle idéologie partisane, mais sous la double acception de la Politeia et du Politikon tels qu’ils sont conçus chez Platon et Aristote, avec leur communauté d’esprit et leurs controverses – c’est-à-dire, quels qu’en soient les aléas, la recherche du gouvernement le meilleur pour la Cité et les citoyens.

• S’obliger à reconsidérer " la mondialisation " comme un objet de pensée et d’action, et pas seulement comme " un fait ":
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Vous avez dit mondialisation?


Peut-on encore parler de la «mondialisation»? Peut-on continuer de parler de la «mondialisation» comme s'il s'agissait d'un (seul et même) objet «bien connu», à propos duquel il suffirait de voter, soit pour en saluer les bienfaits, soit pour en dénoncer les maux? Peut-on parler de la «mondialisation» comme si elle était un «fait» qui s'imposait à chacun? Peut-on participer à la diffusion de cette croyance en un processus économique et politique aussi singulier qu'irréversible, et qui dicterait sa loi à tous les secteurs de l'activité humaine?
Au moment où le président tchèque Vaclav Havel a souhaité, en marge des réunions de la Banque mondiale et du FMI à Prague, confronter «partisans et adversaires de la mondialisation» en offrant «un espace pour un débat cultivé au cours duquel devraient retentir les arguments des deux parties», la réponse à ces questions dépend étroitement de celle que l'on donne à une autre, plutôt inactuelle, à savoir: est-il légitime de s'interroger sur la nature exacte de ce phénomène? Et sur la pertinence du concept censé en rendre compte? Question nullement cosmétique ou «abstraite», mais, au contraire, aussi essentielle que concrète, et qui doit être portée au coeur du débat actuel.
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Le silence sonore des accapareurs


A propos de ce qu'on a nommé la «crise sociale» de la fin de l'année

1995, se sont multipliées les déclarations, le plus souvent convenues, parfois surprenantes. On réagit à chaud, puis à froid. On spécula un peu, on glosa beaucoup. Tantôt sur le mode dramatique, tantôt technique. Mais d'interprétation, il n'y en eut guère, fût-elle sauvage, ou si peu. Quel silence accablant dans le tumulte!
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